
Le routage [niveau 01] -
Analyse du fonctionnement
A cette étape le fonctionnement de la structure peut être testé.
La configuration des différents éléments du réseau est suffisante pour observer la fonctionnalité de ROUTAGE désirée.
Une analyse complète nécessitera l'utilisation d'un logiciel de capture et d'analyse de trame sur chacun des PC.
Ici on propose d'utiliser wireshark.
Il faudra, en dernière étape, comme à chaque fois, mettre en place un accès sécurisé
aux différents organes structurels du réseau (ROUTEUR et SWITCH).
Test de communication
Trivialement, pour tester la communication entre éléments on utilise la commande ping à destination d'une adresse IP.
Toutes les interfaces possédant une adresse IP peuvent être pinguées.
Ici il y a pour le moment les deux PC et les deux interfaces du routeur.
Par exemple depuis PC1.1 on peut lancer la commande suivante vers l'interface Fa0/0 de router01 :
C:\Users\root> ping 192.168.2.254
Envoi d'une requête 'Ping' 192.168.2.254 avec 32 octets de données :
Réponse de 192.168.2.254 : octets=32 temps<1ms TTL=64
Réponse de 192.168.2.254 : octets=32 temps<1ms TTL=64
Réponse de 192.168.2.254 : octets=32 temps<1ms TTL=64
Réponse de 192.168.2.254 : octets=32 temps<1ms TTL=64
Statistiques Ping pour 192.168.2.254:
Paquets : envoyés = 4, reçus = 4, perdus = 0 (perte 0%),
Durée approximative des boucles en millisecondes :
Minimum = 0ms, Maximum = 0ms, Moyenne = 0ms
Tester de la même manière la validité de la communication entre toutes les interfaces du réseau pour s'assurer du fonctionnement correct de la structure.
Analyse des transferts de données (trames)
Quel que soit le système d'exploitation, un logiciel d'analyse de trame doit être installé sur chacun des PC.
Pour comprendre les mécanismes mis en jeu, il est intéressant de capturer les trames aux extrêmités du réseau (sur chacun des PC).
Si on effectue une requête ping de PC1.1 vers PC2.1, les octets intéressants à observer ici sont rappelés ci-dessous :
Étude du mécanisme fondamental du routage
Les captures de trames permettent de metre en évidence les phénomènes mis en oeuvre lors du routage. On peut notamment identifier les points suivants :
- Un peu de vocabulaire : on parle de routage de paquets. Le paquet (packet en anglais) est l'unité (PDU) de la couche 3 du modèle OSI.
C'est bien, ici, le paquet IP qui est routé et non la trame car l'entête L2 de la trame sera totalement modifiée et reconstruite à chaque traversée de routeur.
- Les deux adresses MAC dans l'entête Ethernet d'une trame appartiennent nécessairement au même réseau physique et logique.
- Lorsque la trame traverse un routeur, le TTL (Time To Live couche 3) est décrémenté de 1.
Cette fonctionnalité fondamentale permet d'éviter que des trames circulent indéfiniment sur le réseau sans trouver de destinataire.
En effet, lorsque le TTL arrive à zéro, le routeur ne transmet plus la trame, il l'élimine.
- lors d'un ping entre une machine du réseau 1 vers le réseau 2, on doit observer la circulation de trames ARP et ICMP suivante :
- Les trames ARP ne sont pas routées. Elles ne sont utiles qu'à l'intérieur du réseau local pour effectuer une résolution d'adresses MAC ⇔ IP
- Les adresses IP, source et destination, restent identiques dans la trame tout au long de son parcours, quel que soit le nombre de routeurs traversés.
- Une des actions du routeur ici, est de modifier la couche 2 (adresses MAC source et destination) de la trame ICMP transmise, lors du passage d'un réseau à l'autre.